Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Célibataire, sans enfant et nullement honteux.

Lorsque je me suis réveillé ce matin, j’ai regardé mon fil d’actualité sur Facebook. J’ai lu un article de Bianca Longpré du Huffpost et je suis carrément choqué par ce que j’ai lu. Voici quelques lignes qui résument les propos de son article:

Est-ce juste que les gens qui décident de ne pas avoir d’enfants profitent des mêmes avantages que ceux qui ont décidé de s’investir, par choix oui, en devenant parent? Est-ce que les parents ne devraient pas profiter d’avantages? Je crois que oui.

Dans 30 ans, ceux qui ont décidé de ne pas avoir d’enfant vont quand même toucher leur retraite, vont profiter des services sociaux, des services publics, etc… Les gens qui «n’étaient pas faits pour avoir des enfants» vont profiter des mêmes avantages que ceux qui ont dû faire plusieurs sacrifices en ayant des enfants.

Le célibat n’est pas une contrainte, la carrière non plus. Je crois que l’égoïsme est ce qui se cache derrière les gens sans enfant. L’égoïsme et la peur des responsabilités. Parce qu’avoir des enfants c’est la seule façon de vraiment redonner au suivant, ou devenir travailleur humanitaire à plein temps, c’est la seule façon de partager ce qu’on a reçu de nos parents et de la société.

L’égoïsme? Vraiment madame Longpré? J’ai 32 ans et j’ai un bon boulot. Je suis homosexuel et célibataire. J’adore les enfants et j’ai toujours rêvé d’être père. Néanmoins, comme je ne me reproduirai pas avec une femme, je me retrouve avec une contrainte biologique ici. Est-ce que je fais le choix d’être célibataire? Non. Est-ce que je préfère rester seul plutôt  que d’être mal accompagné?  Oui. Je suis travailleur autonome et c’est comme cela que je réussis à mettre du pain sur la table. Je paie aussi mes taxes pour l’acheter cette miche de pain. Je donne un gros montant au gouvernement à chaque année pour le réinvestir dans nos structures scolaires et de santé. Je participe au processus électoral et je donne beaucoup de temps à des organismes qui viennent en aide aux enfants qui ont des troubles de comportement. Je fais mon effort pour rendre ma société plus belle et plus juste. Je ne suis pas un citoyen de second rang. Je mérite le même respect que n’importe quel autre homme qui est père de famille. Lorsque j’entre chez moi après une longue journée au travail, il n’y a pas de conjoint pour me réconforter ou d’enfants pour me faire rire.

Excusez-moi d’être célibataire et sans enfant. Je suis désolé de faire ombrage au rêve de milliers d’humains de vouloir se reproduire et de fonder une famille. Je dois donc être un marginal selon madame Longpré. Je vis en marge de la société et de ses valeurs familiales.

Mais laissez-moi vous dire quelque chose. Je suis heureux. Je suis fier du chemin que j’ai accompli dans la vie. J’occupe mes journées autrement que de changer des couches. Je suis un homme autonome et qui fonce dans la vie. Je ne laisserai pas une frustrée venir gâcher mon existence.

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