Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Cette maudite culture de la culpabilité!

C’est si facile de se dévaloriser soi-même. L’être humain adore l’auto-flagellation. Nous sommes des créatures sado-masochistes. Nous vivons dans un monde où la perfection est mise de l’avant. Nous devons avoir d’excellentes notes à l’école. Il faut performer et donner son 110% pour atteindre les objectifs de notre entreprise. Notre corps ne correspond jamais aux canons de la beauté. La culture du blâme est à son apogée.

Notre entourage nous félicite rarement pour nos bons coups. C’est tellement plus facile de taper sur la têtes des autres pour leurs fautes commises. Nos employeurs en sont le parfait exemple. Il est très rare qu’un patron veuille nous rencontrer afin de nous féliciter pour nos bons coups. La rumeur court dans la salle des employés: si le gestionnaire ne te parle pas, c’est que tout va bien! Mais pourquoi?

Notre conscience est le pire magistrat qui soit. Nous nous culpabilisons pendant des jours et des jours pour des pacotilles. Un simple oubli qui n’a aucune incidence peut se transformer en catastrophe. Nous sommes la source de nos tourments. Nous alimentons le feu de la frustration. Dans le passé, j’ai adoré porter tout le poids du monde sur mes épaules. Je trouvais formateur de relever chaque erreur de mon quotidien afin de ne plus les répéter. Malheureusement, le stress engendré par ce goût de la perfection fait des ravages sur l’estime de soi. J’étais épuisé à force de vouloir être un homme modèle et adulé par tous.

Il faut apprendre à rire ses erreurs. J’ai compris que je dois changer d’optique et me dire que c’est plutôt une expérience. Cela ne garantit pas l’immunité pour le futur. Au contraire. Chaque péripétie a son aspect formateur. Cette formation n’est pas sans faille, mais elle existe pour renforcer nos connaissances et les appliquer du mieux que nous pouvons dans notre quotidien.

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