Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Démystifions la santé mentale: Le trouble bipolaire

Autrefois, ce trouble de l’humeur était nommé maniaco-dépression. Les causes sont inconnues. Cependant, il semblerait que la génétique puisse être un facteur prédisposant. Les personnes souffrant de ce trouble passent à travers toute une gamme d’émotions. Ils traversent des cycles alternant entre trois états : le bien-être, la manie et la dépression. Ce passage forcé ne se fait pas du jour au lendemain.

Il faut savoir que la personne n’est pas responsable de son état. Sachez qu’il existe plusieurs types de maladie bipolaire. Chacun se distingue par sa durée, son intensité et sa fréquence. La manie caractérise l’état dans lequel la personne a un besoin urgent d’exprimer sa créativité et de dépenser son énergie. L’agitation est extrême et sans relâche. Le discours est rapide et décousu. Le bon jugement laisse place à l’impulsivité, à l’hyperestime de soi et  aux idées de grandeur. Les nuits sont courtes et les repas sont assez maigres. Puis, vient la dépression, un épisode de moments de grande tristesse et d’angoisse. Les idées suicidaires peuvent hanter l’esprit et l’isolement est de plus en plus flagrant. Les moments de bien-être sont assez courts et la personne doit tenter tant bien que mal de vivre avec les séquelles des phases destructrices que sont la manie et la dépression. Remonter la pente n’est pas toujours facile. Puis, hop, on replonge.

Le diagnostic est posé par un psychiatre ou un médecin qui possède beaucoup de connaissances en santé mentale. Des critères reposent sur le DSM, la grande bible de la psychiatrie moderne. Il est impossible de soigner complètement le trouble bipolaire, mais il est relativement facile d’atténuer les symptômes déplaisants. La médication permet de rester dans un état de bien-être. Les psychorégulateurs, tels que le lithium, nécessitent un bon suivi avec un professionnel de la santé et des bilans sanguins réguliers évitent la surdose toxique liée à la médication.

Il est impératif de prendre sa médicament de manière continue. Il arrive souvent que la personne souffrant du trouble bipolaire cesse ses pilules parce qu’elle considère que tout va bien dans un épisode maniaque. La psychothérapie et les groupes de soutien permettent de faire sortir de l’isolement les gens atteints de ce mal. Sachez que 3 à 4% des Québécois ont un diagnostic de bipolarité. Parmi ce pourcentage, il y a autant d’hommes que de femmes.

Quelques ressources pour les gens atteints de la maladie affective bipolaire:

France: http://www.argos2001.fr/

Québec: http://www.aqpamm.ca/ressources/fiches-maladies/les-troubles-bipolaires/

Article inspiré du logiciel médical RX Vigilance et du DSM V.

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