Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Chaleur et joie de vivre pour la première de LUZIA du CIRQUE DU SOLEIL

C’était soir de grande première mondiale pour l’équipe du Cirque du Soleil qui nous présentait son 38e et plus récent opus : LUZIA. Les journalistes ainsi que tout le gratin de la communauté artistique montréalaise étaient attendus en début de soirée sur le tapis rouge.

Dès l’entrée sur le site, la «magie» du Cirque opère. Des artistes font de l’animation. Il y a des musiciens ambulants, une charmante demoiselle nous offre des fleurs, on peut se faire photographier avec certains acrobates du spectacle,… Bref, on change d’univers! Il y a cette grande gaieté qui vient nous chercher et que l’on  sent dans la foule. On crée une sorte d’engouement et je dirais que c’est  la force de LUZIA,  la force du Cirque du Soleil; l’ambiance que l’on crée autour du spectacle.

Rien n’est laissé au hasard. Le site est beau. On est accueilli à l’intérieur du chapiteau dans une pénombre confortable au son du chant des grillons. Sur la scène, un champ fleuri et derrière, un immense soleil. Avant même d’avoir vu le spectacle, on sait déjà que tout est possible et que tout peu arriver…

LUZIA, c’est l’esprit du Mexique réinventé par la créativité du metteur en scène Daniele Finzi Pasca. Oubliez ces images clichées avec sombréro et mariachi, on parle plutôt de l’identité profonde du Mexique. Un pays riche d’une culture métissée, aux multiples facettes. C’est donc une sorte de mosaïque que l’on a ici tissée autour du thème central du spectacle. La nature est présente tout au long des numéros que ce soit par la présence de végétation, d’animaux ou d’éléments tels que l’eau, la lune ou le soleil. À la signature du metteur en scène, que l’on a déjà connu avec d’autres spectacles tels que Corteo, Rain ou La Verità, on retrouve cette douceur et cette forme de poésie dans l’atmosphère du spectacle.

Les numéros se succèdent généralement bien et font passer le spectateur d’une émotion à un autre. Tantôt un tableau avec beaucoup d’action et d’acrobaties laissera place à une scène plus calme qui sera suivi par un interlude animé par un personnage loufoque, etc. Le déroulement du spectacle est bien dosé. On sent certaines petites longueurs lors des performances de clown ou lorsque l’on nettoie la scène après certains numéros, mais rien qui viennent nous faire décrocher du spectacle. La scène rotative permet que l’entrée et la sortie de décors se fondent rapidement et avec subtilité. L’élément scénographie le plus surprenant est sans nul doute lorsque la pluie se met à tomber sur la scène lors du tableau de roue Cyr et trapèze.

Il y a vraiment un très beau travail qui est fait du côté des éclairages et de la musique qui se marient parfaitement et apportent énormément à l’ambiance de chacun des tableaux.

Mes moments forts du spectacle : le quatuor de main-à-main qui est «rodé» au quart de tour, le numéro de sangle avec l’acrobate qui interagit avec une marionnette géantes et surtout, le jeune  contorsionniste russe qui est à couper le souffle.

Qui dit soir de première au Cirque du Soleil, dit également after-party! Le Cirque, fidèle à sa réputation, nous réservait tout un programme. Musique live, service de bouchées, animation, marionnettiste, danseurs de salsa, combat de lutte sur un vrai ring, le tout bien entendu, généreusement arrosé. Bref, on n’y est pas allé de mainmorte pour gâter les journalistes et les vedettes présents sous le Grand Chapiteau. Le tout s’est conclu à une heure avancée de la nuit.

Les spectateurs de la première mondiale de LUZIA en ont eu plein les sens lors de cette soirée. Et le spectacle promet à tous un merveilleux voyage et d’extraordinaires moments.

À mettre à vos agendas!

LUZIA – présenté sous le Grand Chapiteau dans le Vieux-Port de Montréal jusqu’au 17 juillet et au Port Lands de Toronto à partir du 28 juillet.

Billets et informations : cirquedusoleil.com/luzia

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