Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Est-ce que la crise de la trentaine existe?

Avant tout, je suis d’avis qu’il serait intéressant de trouver la définition du nom féminin crise dans le Larousse. Il est dit que c’est un moment très difficile dans la vie de quelqu’un, d’un groupe, dans le déroulement d’une activité, etc. ; période, situation marquée par un trouble profond. Comme tout n’est pas triste dans la vie, il y aussi cette définition. Une crise peut aussi être aussi l’enthousiasme soudain pour une action, brusque mouvement d’ardeur.

Comme la plupart des gens, j’ai eu une très dure période pendant mon adolescence. J’étais le plus grand, le plus maigre et le plus difforme. L’acné déformait mon visage et mes hormones m’occasionnaient des changements d’humeur comme des montagnes russes. Je ne savais pas ce que je voulais faire dans la vie. Je n’avais aucun projet en tête et je ne voulais pas m’investir dans quoi que ce soit. Je subissais de l’intimidation de la part de mes camarades de classe et je voulais seulement quitter l’école. Le début vingtaine a été un peu plus facile. Mes glandes sébacées se calmaient et je commençais à retrouver mon visage. Je prenais un peu de poids et mon cortex préfrontal s’achevait peu à peu. Ce n’est seulement que vers l’âge de 26 ans que j’ai commencé à mieux me sentir. Je voulais me regarder dans la glace et je commençais à être conscient que je pouvais avoir un certain charme.  Mes sauts d’humeur se calmaient et je pouvais enfin m’endurer. Je me plaçais au niveau professionnel et j’étais prêt à entamer une belle relation amoureuse qui dura 5 ans.

Début trentaine, c’est le début des signes du vieillissement du corps humain. Les organes vitaux commencent tranquillement à moins bien fonctionner. C’est aussi l’apparition des rides, la chevelure moins dense, l’apparition de poils blancs un peu n’importe où et la perte de fermeté de la peau se traduit par un déplacement de la masse adipeuse vers le bedon. Les mauvaises habitudes de vie peuvent influencer le vieillissement. J’ai enfin de beaux projets de vie. J’ai commencé à bloguer et j’ai découvert ce beau monde des médias du Québec. J’ai dérapé avec une dépression en septembre, mais je crois que je me relève bien. Je reste positif et j’ai le goût de pousser encore plus mes projets et je me donne le droit de rêver et de vouloir le mieux pour moi. Il m’arrive parfois d’avoir envie d’être papa, parfois non. Je dois avouer que je suis bien célibataire. Je vis une belle relation avec ma propre personne, ce qui ne m’était jamais arrivé. Il semble que la société veuille nous pousser à bâtir une famille et avoir une maison en banlieue. L’idéalisation est telle que certains amis se sentent mal de ne pas être encore père à 35 ans. Je suis homosexuel. Je suis un homme tout de même. Je n’ai juste pas comme objectif de terminer ma vie avec une femme. De toute manière, quelque chose en moi dont je ne contrôle pas, enlève toute attirance envers le sexe féminin. Personnellement, je suis monogame. Je suis bien seul et célibataire en ce moment.

Donc, qu’en est-il de cette fameuse crise de la trentaine dans mon quotidien? Je ne me remets pas en question, je préfère plutôt foncer pour atteindre mes objectifs. Je fais ce que j’aime dans la vie. Je suis d’avis qu’une crise peut être positive. Elle peut nous motiver à toujours aller vers l’avant. Nous faisons des choix et nous devons surtout cesser d’accuser les autres pour ce que nous choisissons. Nous sommes responsables de nos actes. Nous traçons notre chemin et nous devons assumer qui nous sommes. Je fais le choix d’être heureux et de cesser de blâmer les autres pour les pépins qui m’arrivent. C’est ça la crise selon moi, c’est la capacité d’accepter le fait que nous sommes responsables de nos actes. Je suis un adulte.

Je suis le bâtisseur de mon bonheur.

Les opinions demeurent les miennes et ne sont pas nécessairement celles de mes collaborateurs.

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