Démystifions la santé des hommes: l’impact de la haute altitude sur le corps humain.
Voyager en haute altitude n’est pas de tout repos. L’ascension des plus hauts sommets peut comporter des risques pour la santé. En effet, il existe des problèmes de santé liés à l’acclimatation inefficace au manque d’oxygène.
De prime abord, il faut consulter son médecin avant d’escalader les hauts sommets afin qu’il puisse évaluer votre état de santé. Le mal des montagnes est fréquent à partir de 2000 mètres d’altitude et il englobe diverses affections, telles que: Le MAM (mal aigu des montagnes ): Les symptômes sont semblables à ceux d’un lendemain de veille difficile, avec notamment de la nausée, perte d’appétit, vomissements, déshydratation, essoufflement et étourdissements. Les signes normalement de 6 heures à 24 heures après l’ascension terminée et perdurent de 2 à 5 jours une fois en bas.
Dans de rares cas, vous pourriez être aux prise avec l’œdème cérébral de haute altitude (OCHA). Les signes sont ceux du MAM, mais amplifiés. Le cerveau gonfle et entraîne de la fatigue extrême, une mauvaise coordination des bras & jambes, ainsi qu’une perte éminente de conscience. Au stade plus avancé, vous risquez l’œdème pulmonaire de haute altitude ( OPHA ) et avoir des symptômes grippaux de la pneumonie et une détresse respiratoire.
Voici quelques mesures préventives afin de favoriser l’acclimatation de votre corps à la folie des grandeurs!
Évitez l’alcool et le tabac durant votre excursion(oui je sais, je suis rabat-joie et chiant )
Favorisez les aliments riches en énergie et buvez beaucoup d’eau.
Abstenez-vous de prendre certains types de médicaments durant l’ascension, dont les somnifères en vente libre, certains corticostéroïdes et des anxiolytiques. Ne jamais cesser une médication sous prescription sans l’accord du pharmacien ou de votre docteur.
N’oubliez pas vos cachets pour soulager les céphalées, tels que l’acétaminophène. Au-dessus de 3000 mètres, ne montez pas plus de 400 mètres par jour.
Préservez-vous du surmenage. Octroyez-vous une journée de repos à tous les 3 à 4 jours. Attention de ne pas tenir compte des symptômes et poursuivre l’ascension risque de détériorer votre système neurologique ou provoquer une défaillance du système cardiaque et respiratoire. Descendez d’au moins 500 mètres afin de vérifier si les symptômes sont toujours persistants. Reposez-vous au moins 2 jours par la suite. Il faut éviter de retarder la descente pour ne pas augmenter les risques associés au mal aigu des montagnes. Toujours avoir en sa possession le numéro de votre ambassade si vous êtes à l’étranger ainsi que celui des autorités publiques qui dispensent les soins de la santé.
Article rédigé à l’aide du site de l’Agence de la santé publique du Canada ( ici)