Je voyage régulièrement et les effets du décalage horaire sont encore difficiles pour moi lorsque je traverse plusieurs fuseaux horaires vers l’Est. Un court vol provoque lui aussi son lot de problèmes au corps humain. En avion, l’air est plus froid et plus sec. La pression en oxygène et la pression atmosphérique sont diminuées. Ces conditions sont extrêmes pour notre organisme, même si nous nous en rendons pas toujours compte. L’altitude provoque de l’hypoxie, un manque d’oxygène au sang.

Aussi, il y a le fameux syndrome de la classe économique. Comme les rangées de sièges sont souvent serrées les unes sur les autres, vous n’avez pas beaucoup de place pour vos jambes. Il y a donc un risque qu’un caillot puisse se former dû à l’immobilité et à la diminution de la pression dans la cabine. Tous les passagers,  de toutes classes confondues, devraient faire de petits exercices  (flexion, rotation des chevilles) pour stimuler le retour veineux qui se fait automatiquement lorsque vous marchez. Toutefois, ce risque est vraiment très faible. N’oubliez pas de bien vous hydrater par la même occasion pour garder une bonne quantité d’eau dans les cellules.

Si vous avez une sinusite, un rhume ou des allergies, prenez un décongestionnant 30 minutes avant le départ pour un vol d’une durée de plus de 6 heures et reprenez une autre dose 45 minutes avant l’atterrissage. Les gens qui souffrent d’anémie grave, d’angine instable devraient s’abstenir de voyager par avion à cause du taux d’oxygène diminué dans le sang. Il ne faut pas voyager dans les 3 semaines suivant un AVC, et c’est 6 semaines pour un infarctus récent.

En terminant, si vous avez une diète particulière, n’oubliez pas de l’indiquer lors de votre réservation sur le net ou appelez la compagnie aérienne. Mangez légèrement. Apportez des vêtements chauds pour la durée du vol.

Source: Article inspiré du logiciel RX Vigilance pour les professionnels de la santé au Canada.