La transmission de l’animal vers l’homme se fait par contact avec les liquides corporels, dont par un contact avec l’écoulement des plaies. Cela dit, la contamination peut également se produire lors de morsures, de griffures d’un animal ou encore lors de la préparation et/ou la consommation de viande infectée. Entre humains, la variole simienne se répand par contacts proches et intimes, notamment via la salive, les fluides ou le frottement de la peau endommagée sur une lésion. La période fenêtre d’incubation serait de 1 à 2 semaines, mais peut perdurer 3 semaines. Le niveau de contagion est très élevé dès l’apparition des symptômes, et ce, jusqu’à ce que les croûtes tombent puis révèlent une peau saine. Les plaies peuvent apparaître partout sur le corps et peuvent laisser des cicatrices. Outre l’apparition des pustules, soulignons aussi la possible présence de fièvre et de malaise généralisé.

Depuis le début de l’Humanité, l’homo sapiens sapiens est confronté à des épidémies localisées et à grande échelle. Le développement du transport maritime a contribué à la propagation des maladies infectieuses et contagieuses. Souvenez-vous comment la peste noire a décimé une bonne partie de la population européenne durant le Moyen-Âge. Plus récemment, la COVID-19 marqua les esprits et un autre virus fait déjà des singeries. Il s’agit de la variole simienne. Actuellement, nous savons que les primates ne sont pas le réservoir de l’orthopoxvirus. Il s’agirait plutôt des petits rongeurs qui transportent le virus.

Le diagnostic se fait par prélèvement exsudat via PCR. Comment traiter la variole simienne? La plupart du temps, elle se résorbe avec le temps. Sinon, il existe des antiviraux sous prescription. Or, la meilleure manière d’enrayer la circulation du virus, c’est grâce aux gestes barrières et la vaccination. En ce moment, bien des pays mènent des campagnes d’immunisation.

Consultez votre fournisseur de santé pour de plus amples informations à propos de la variole simienne. Le Contemporaliste se détache de toute responsabilité médicale.

Source: Brenda L. Tesini , MD, University of Rochester School of Medicine and Dentistry