Le Contemporaliste

Curateur de bien-être et art de vivre masculin depuis 2012

Démystifions la santé des hommes : le syndrome de fatigue chronique.

Si je me fie aux gars de mon entourage, ils révèlent difficilement leur état de santé. Comme si c’était un sujet tabou. Pourtant, bien de mes congénères souffrent en silence. Récemment, un pote a reçu une diagnostic de syndrome de fatigue chronique. J’ai réussi à lui tirer les vers du nez. Psychologiquement, tout semblait bien aller. Toutefois, il n’arrivait jamais à terminer ses journées au travail. C’était comme si son corps n’arrivait pas à suivre son quotidien effréné. Il devenait amorphe et apathique. J’ai été inspiré par son vécu. J’ai donc voulu concocter pour le blogue un article sur ce trouble peu connu.

Mes références proviennent des écrits du Dr Stephen Gluckman, spécialiste en la matière.

Si les douleurs corporelles perdurent, il faut s’interroger à savoir si la piste de la fibromyalgie est plausible dans la situation actuelle.

Avec son long nom, l‘encéphalomyélite myalgique frappe généralement les gens en bonne forme physique. L’origine est inconnue, quoique certains blâment la génétique et divers facteurs psychologiques ou liés à l’hygiène et environnement de vie. Au microscope, les chercheurs peuvent observer certaines anomalies liées à la réponse immunitaire, sans toutefois en être la cause formelle. Or, ces résultats de laboratoire confirment la présence du syndrome sur le plan biologique. Cette grande fatigue perturbe le rythme de vie depuis au moins 6 mois. Le fonctionnement basique est difficilement atteignable. Le diagnostic repose sur des critères cliniques. Le professionnel de la santé doit prendre en compte ceux de l’Institute of Medecine. L’apparition des symptômes est brusque et rapide, notamment avec la présence de symptômes grippaux. Suite à cela, une fatigue extrême s’installe et il est dorénavant impossible pour le sujet de pouvoir accomplir ses tâches quotidiennes. Un état de somnolence est constant sans que le sommeil ne puisse être réparateur. Avoir l’impression d’être constamment dans les vapes, la douleur musculaire ou la perte de mémoire sont des manifestations courantes. Après quelques semaines, la personne inactive risque de développement une symptomatologie s’apparentant à la dépression. L’anhédonie engendrée peut nécessiter une thérapie cognitivo-comportementale ou un programme d’exercices graduels avec un kinésiologue. Finalement, une médication adaptée risque d’agir contre les manifestations incommodantes. Ici, mentionnons l’utilisation sous prescription de stimulants ou d’antidouleurs. Qui peut s’occuper de vous? Un médecin spécialiste en rhumatologie, sciences du sommeil ou de neurologie.

L’article ne remplace pas un avis médical. Trouvez (ici) de plus amples ressources en anglais.

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